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RECUPERER,
PROTEGER UN TIRE-BOUCHON
1 - Récupérer un tire-bouchon
Seuls
les moyens mécaniques peuvent venir à bout de l'oxydation qui enlève à
ces pièces de ferronerie une part de leur attrait.

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La
toile émeri, en lanières, est idéale. Selon
l'importance de la couche
à enlever, on fait appel à de l'abrasif, de "gros"
à "fin". On travaille sur les surfaces courbes
par un mouvement de va-et-vient qui donne des résultats rapides.
La toile émeri rend le métal brillant mais ne le polit
pas.
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C'est
à la laine d'acier que l'on fait appel, dans des qualités d'une
finesse croissante, n° 0 jusqu'au n°0000. le polisage concourt à
garder le métal propre car l'humidité, facteur de corrosion, ne
se maintient pas sur une surface pafaitement lisse.
On peut faire appel à divers accesoires rotatifs à
monter sur une perseuse électrique ou au touret à
meuler. On se gardera d'exagérer la pression. Il est préférable
de procéder par passes légères successives.
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2
- Protéger un tire-bouchon
Retrouver le poli d'origine implique sa conservation
dans le temps. La cire naturelle offre les meilleures garanties de tenue
et de protection, mais son application doit être uniforme.

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La
méthode : chauffer la pièce à protéger
soit au décapeur thermique, soit au chalumeau (on peut également
et simplement la poser sur le dessus d'un poêle, d'un radiateur,
etc.) Eviter toutefois le contact direct avec la flamme d'un feu
de bois ou de charbon. Sur
la pièce modérement chaude, on applique la cire d'abeille
en pain. Elle doit fondre au contact et se diffuser dans le moindre détail.
Tout excès sera éliminé ensuite par brossage ou au
chiffon de laine.
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Les
vernis pour métaux peuvent assurer une protection durable
mais devront être renouvelés dès qu'un noircissement
apparaît. Dans ce cas, les décapants classiques peuvent
être utiles, mais leur repolissage manuel est obligatoire
avant de renouveler la couche de vernis.
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